Réponses LFI, Enora Le Pape.

Reçue le 28 janvier

Rennes En Commun

Q1 Avez-vous un projet pour l’ancienne prison Jacques Cartier, si oui lequel ?

Nous souhaitons que la Ville de Rennes acquière cet espace afin d’y faire un usage mixte : lieu culturel, logements et commerces de proximité. Tout d’abord, les logements et les commerces de proximité seraient situés dans la partie sud, à la place des bâtiments actuels dont l’intérêt patrimonial est limité.

Nous projetons également la mise en place d’un lieu culturel dans la partie nord du site (la rotonde et au moins les 2 nefs à coursive Est et Ouest) en garantissant la préservation des éléments classés au patrimoine d’intérêt local dont des pans du mur d’enceinte. Enfin, les abords de la prison, notamment à l’Est et à l’Ouest doivent être végétalisés.

Q2 Le ministère de la Justice a décidé de vendre Jacques Cartier en 2020. Quelle sera votre position ?

Nous sommes favorables depuis plusieurs années au rachat de ce site par la puissance publique pour y mener des projets d’intérêt général. 1.3 hectare d’espace en plein cœur de la ville ne peuvent pas être ignorés, surtout dans une Métropole qui continue de pratiquer l’étalement urbain pour se développer !

Q3 Avez-vous l’intention d’intégrer le projet Champs de Justice (lieu vivant et interactif pour rapprocher les citoyen(e)s du monde de la justice) dans votre programme. Si oui comment et avec quels moyens ?

Nous y sommes favorables, dans la partie Nord du site. Nous jugeons ce projet comme d’intérêt général et d’éducation voire de tourisme populaire puisque l’idée est que les citoyen.nes se remettent à croire en la justice et que tous les droits y seraient abordés à travers de grands procès qui ont lieu dans l’ouest. Ce qui permettrait de revaloriser notamment le Droit du travail, de l’environnement, les Droits de l’Homme malmenés depuis plusieurs années…

De plus, à la demande des habitants ce projet rendrait le quartier plus attractif et équilibrerait les offres culturelles et touristiques sur la ville en étant plus au sud.

A noter qu’une étude préalable doit être menée, et, selon l’importance et le coût des travaux de réhabilitation à mener, nous serions peut-être contraints de soumettre au vote de la population ce projet. En effet, au-delà d’une certaine somme (pas encore définie), nous souhaitons que les gros projets d’investissements soient validés par une votation citoyenne.

Q4 Êtes-vous prêt à financer les études préalables à sa réalisation, notamment le PSC ( Projet Scientifique et Culturel) et l’étude de programmation?

Oui, nous nous y engageons et nous serons en lien avec les Ministères de la justice et de la culture pour mener conjointement ces études.

Q5 Comment comptez-vous piloter ce projet ? Quelle place laisserez-vous à l’association Champs de Justice dans l’élaboration et le suivi du PSC ?

Comme pour tous les projets d’aménagement nous souhaitons que non seulement les associations concernées co-construisent le projet avec les collectivités, mais aussi les riverain.e.s.

Nous accordons de l’importance au terme « co-construction », cela signifie concrètement que dès la première réunion, le travail doit être commun, il ne s’agit pas d’une concertation de façade où habitant.e.s et associations sont appelé.e.s à donner leur avis une fois le projet ficelé.

Q6 Si le projet des Champs de Justice n’est pas réalisé dans l’ancienne prison Jacques Cartier pensez-vous le réaliser dans un autre lieu ?

Ce lieu nous paraît tout à fait adapté. Si pour des raisons techniques il est totalement impossible alors nous réfléchirons ensemble à une alternative.