Reçue le 7 février
Pour Rennes avec Nathalie Appéré
Q1. Avez-vous un projet pour l’ancienne prison Jacques Cartier, si oui lequel ?
Oui, nous avons pour projet de transformer ce patrimoine exceptionnel afin qu’il puisse devenir un nouveau grand équipement culturel pour Rennes.
Q2. Le ministère de la Justice a décidé de vendre Jacques Cartier en 2020. Quelle sera votre position ?
Je souhaite que la Ville de Rennes rachète la prison au ministère de la Justice afin d’engager sa rénovation.
Q3. Avez-vous l’intention d’intégrer le projet Champs de Justice (lieu vivant et interactif pour rapprocher les citoyen(e)s du monde de la justice) dans votre programme. Si oui comment et avec quels moyens ?
Tout à fait, le projet de Champs de Justice fait d’ailleurs partie des associations que je cite spontanément pour illustrer ce que pourrait accueillir Jacques Cartier à terme. Nous espérons pouvoir continuer le partenariat entre la Ville de Rennes et votre association, comme cela a pu être le cas en 2019 à l’occasion des commémorations du procès en révision d’Alfred Dreyfus.
Q4. Êtes-vous prêt à financer les études préalables à sa réalisation, notamment le PSC (Projet Scientifique et Culturel) et l’étude de programmation ?
Je souhaite que, à l’image de ce qui a pu être fait à Pasteur, les acteurs associatifs mais aussi les habitants soient pleinement impliqués dans les études qui conduiront à la programmation du lieu. Ces études seront financées par la collectivité.
Q5. Comment comptez-vous piloter ce projet ? Quelle place laisserez-vous à l’association Champs de Justice dans l’élaboration et le suivi du PSC ?
J’ai toujours pensé les associations comme l’un des piliers de l’identité Rennaise : elles font le bouillonnement, le rayonnement, le foisonnement de notre ville. J’ai toute confiance dans l’association Champs de Justice pour mener à bien son projet.
Q6. Si le projet des Champs de Justice n’est pas réalisé dans l’ancienne prison Jacques Cartier pensez-vous le réaliser dans un autre lieu ?
Il y a surement des options à étudier mais localiser, à Jacques Cartier, le projet de Champs de Justice de réaliser un lieu d’histoire et de mémoire consacré à la justice, aurait beaucoup de cohérence.